Ainés

Le béguinage des mille roses, tel qu'à l'origine ?

En ces temps troublés où le débat sur les retraites nous apporte son lot quotidien de surenchère démagogique, il est réconfortant de trouver à Mons-en-Baroeul des lieux où retraite rime avec bien-être...

Les mille Roses


La résidence des Mille Roses devrait être un de ces lieux, mais la réalité est un peu plus complexe.

Un béguinage en mal de rénovation

Installé à la place de l'ancien cimetière, le béguinage des Mille Roses a été construit dans la foulée du développement urbain de notre commune, en 1971. La résidence a l'âge de ses artères. Pourtant, quarante ans, ce n'est pas insurmontable quand on a su évoluer et s'adapter. Malheureusement, la résidence est telle qu'à l'origine, et répond à des normes de construction et d'isolation largement révolues. Le confort des résidents s'en ressent largement et l'endroit, que l'on souhaite accueillant, est surtout vieillot et peu adapté.

Nous demandons que la mairie prenne en charge la réalisation des grands travaux nécessaires. Les 80 résidents méritent de vivre dans un bâtiment bénéficiant d'un minimum de confort et de modernité.

Jérôme Garcia

 

 
 
Votre soutien

Par à sa présence sur le terrain, l'URM, force d'opposition municipale de la droite et du centre joue son rôle d'alternative à la majorité municipale de Mons-en-Baroeul.

Les membres de l'URM sont des Monsois qui veulent faire bouger les choses et travaillent régulièrement sur les différents dossiers qui font la vie municipale monsoise.

3 conseillers municipaux pour l'opposition monsoise

Vos trois conseillers municipaux : Jordy Zuniga, Jérôme Garcia et Fernande Musslin.

 
 

 

 


Numéro 4 - nov. 2010

Editorial

Un engagement citoyen pour Mons-en-Baroeul

Jérôme GarciaChères Monsoises, chers Monsois,

Plus que jamais, l'opposition monsoise, que j'ai l'honneur de conduire, est à votre écoute pour jouer son rôle de vigie démocratique et de réservoir de propositions.

Vigie démocratique, car nous sommes inquiets des nombreux cas de gestion hasardeuse de l'argent public : Problèmes de gestion et licenciements à la mission locale, cessation de paiement et licenciements à la MJC, terrains communaux d'une valeur de 500 000 euros cédés pour 1 euro à une société d'HLM. Ces cas révèlent au minimum des défaillances dans le contrôle des décisions.

Réservoir de propositions, car nous faisons part régulièrement de nos idées à la majorité municipale en matière de lutte pour l'emploi à Mons, de revitalisation du tissu commercial, d'amélioration du cadre de vie. Elles sont hélas systématiquement rejetées, à l'exception d'une seule, concernant l'achat de défibrillateurs municipaux.

Notre motivation est intacte, nous continuerons à porter vos aspirations pour un Mons meilleur !

Bien fidèlement,
Jérôme Garcia
Conseiller municipal de Mons-en-Baroeul (UMP)
Président de l'Union pour le Renouveau Monsois

Vie économique

La galerie commerciale de l'Europe au cœur du débat de la rénovation urbaine

D'assemblée générale en assemblée générale, d'annonce tonitruante en reculs tout aussi spectaculaires,
la galerie commerciale de l'Europe n'en finit pas de stagner. Un immobilisme qui empêche ce « cœur de Mons » de jouer son rôle. L'annonce d'une prochaine rénovation est pour nous l'occasion de faire le point et d'évaluer les chances.

La résidence de L'Europe : un ensemble immobilier emblématique de la ville de Mons-en-Baroeul qui regroupe en un même lieu les contradictions d'une cité pleine de promesses mais aussi d'embûches.

Une galerie pleine de promessesDes occasions ratées

Jusqu'à présent, « l'Europe » a surtout brillé par l'addition d'occasions ratées qu'elle a vu se succéder, en commençant par les promesses de la construction (le plus grand centre commercial de la métropole prédisait-on en 1970 !), en passant par les multiples tentatives de redynamisation et la réhabilitation manquée des années 2000... Les résidents et les commerçants ont vu cette galerie se dégrader au fil des années et les blocages se multiplier !

Le déclic

On se souvient des incendies de 2007 et 2009, heureusement limités à des conséquences matérielles. Ils ont au moins permis une prise de conscience de l'état de ce patrimoine, de son absence de mise aux normes, mais aussi de ses potentiels inexploités. Les décisions propres à la résidence ont été dures à prendre, mais les choses finissent tout de même par avancer. L'ANRU pour sa part a permis d'imaginer un futur différent pour la zone commerciale et envisager enfin une re-dynamisation qui soit autre chose qu'un replâtrage hasardeux.

Réhabilitation

Construite il y a 40 ans, la résidence correspond à une vision de l'urbanisme commercial dépassée. La galerie commerciale cumule les handicaps. Trop longue pour être réellement attractive, elle est composée de deux faces distinctes qui communiquent difficilement par des "traversées" zigzagantes. Le dossier est complexe, les moyens à mettre en œuvre importants pour obtenir un résultat susceptible de redonner à l'ensemble une homogénéité et une attractivité propres à en faire un véritable centre commercial de cœur de ville.

Les moyens donnés par l'ANRU

L'ANRU (agence nationale pour la rénovation urbaine) ne s'occupe pas -en principe- de la propriété privée et des commerces et nous nous situons à l'Europe dans ce double cas de figure. De plus, « l'Europe » se trouve en dehors de la ZUS ciblée par le programme ANRU. En utilisant un financement panaché ANRU (0.6 million d'euros) + ville (3.4 millions d'euros) + région (3.5 millions d'euros), soit un total de 7.5 millions d'euros, on arrive à contourner cette difficulté de taille.

Un premier projet avait été rejeté par l'équipe municipale en place car jugé « trop ambitieux ». Il avait surtout le tort d'avoir été proposé par l'EPARECA, organisme d'Etat probablement jugé trop indépendant. Malgré ses demandes réitérées, l'opposition municipale URM n'a jamais pu consulter le contenu de ce projet. Les grandes idées ont parfois leurs petites bassesses.

L'actuel projet de réhabilitation ne manque pas non plus d'ambition puisqu'il propose de ménager deux larges traversées qui transformeront l'espace longitudinal en plusieurs espaces plus courts et deux esplanades permettant de faire communiquer les deux faces de la résidence. Ajoutons à cela une modification de l'avenue Schuman avec suppression de la contre-allée. Une façon de rendre les commerces à la ville, à moins que ce ne soit le contraire !

Une chance à saisir

'ANRU redonne une chance à « l'Europe », peut-être la dernière, de devenir un véritable centre commercial au cœur de la ville. Nous formons le vœu qu'il sera un exemple de concertation et une réussite pour la ville.
Espérons...

Vincent Tondeux

Mons en Baroeul en chantier

L'ANRU fait bouger la ville, espérons que ce sera pour le mieux vivre de ses habitants...

Visite des chantiers anruLorsqu'une adjointe à la politique de la ville déclare en conseil municipal que « l'état se désengage de la politique du logement » alors que nos dotations sont en régulière augmentation et que nous allons toucher 167 millions d'euros au titre du programme ANRU, posons-nous la question : Pourquoi tant de mauvaise foi ?

Même si, par opportunisme, le maire tente d'en tirer les bienfaits politiques, souvenons-nous que ce sont Jacques Chirac et Jean-Louis Borloo qu'il convient de remercier. L'ANRU a vu le jour en 2003 pour, entre autres, désenclaver l'espace urbain et faciliter l'accès à l'emploi et à l'éducation. 94% des locataires HLM monsois sont concernés par le programme ANRU.

Pourtant, le maire a pris son temps puisqu'il a fallu 6 ans d'études avant de signer, in extremis, la convention. Les nombreux atermoiements, les retouches successives du projet, les carences du volet commercial ont même fini par entraîner la démission du chef de projet... Au final l'ANRU monsois manque toujours de vision à long terme et maintient la ville dans une logique de ville dortoir.

L'URM se réjouit de la transformation de l'espace urbain monsois, tout en regrettant les projets inutilement luxueux (salle d'escalade, centre technique HQE, ...). Des exemples de réalisations dans des villes comparables font apparaître des surcoûts difficiles à expliquer dans les projets monsois. Que dire encore de la cession de deux terrains rue Paul Milliez au bailleur social Partenord pour un euro symbolique, alors même que Lille Métropole Communauté Urbaine a choisi de vendre ses terrains viabilisables au prix estimé par les domaines... A Mons les terrains concernés serviront à construire 45 logements locatifs et 7 maisons en accession à la propriété. A croire qu'il y a un Rudy Elegeest, conseiller communautaire et gestionnaire avisé du bien public et un autre, maire de Mons-en-Baroeul, qui brade les terrains municipaux pour d'obscures raisons.

Arnaud Merveille

Défibrillateurs

Deux défibrillateurs installés à Mons en Baroeul, sous l'impulsion de l'URM.

défibrillateur automatiqueEn France, chaque année, 50 000 personnes décèdent des suites d'une crise cardiaque. Hélas, de nombreuses personnes perdent la vie car les secours arrivent trop tard pour tenter une réanimation.
On peut sauver ces vies par l'installation de défibrillateurs dans les lieux publics : Il s'agit d'appareils qui relancent le cœur par l'envoi d'une décharge électrique. L'URM a proposé à la municipalité l'achat de défibrillateurs en bénéficiant d'un financement à 50% par la réserve parlementaire du sénateur Lillois Alex Türk. Celui-ci a déjà permis l'installation de plus de 1000 défibrillateurs dans le département !
Cette proposition a été acceptée et votée en conseil municipal, le 23 septembre dernier.

Deux défibrillateurs seront achetés : l'un sera transportable et entreposé à la mairie, dans le local de la police municipale, l'autre sera installé au Fort de Mons.

Les élus de l'URM ont proposé également que tous les membres du conseil municipal soient formés au maniement de ces appareils.

Jérôme Garcia

 

haut de page



l'irréductible monsois est le blog de l'opposition municipale de Mons en Baroeul. Inscrivez-vous aux alertes et soyez tenus au courant des événements de la vie politique monsoise