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Catégorie : Histoire
Posté par : Vincent Tondeux le 27-09-2022

L'idée d'installer à Mons-en-Baroeul des jardins familiaux est, en soi, une bonne idée. Que le projet soit porté par le tissu associatif est un signe encourageant pour la vitalité de notre commune. Les jardins familiaux du boulevard Mendès-France permettront de rassembler les Monsois de toutes générations autour d'un projet commun et renouer, au sens propre, avec leur terre !

 

L'article paru dans le "Mons et Vous" n°54 s'en est fait largement l'écho tout en commettant une erreur historique qu'il convenait de relever.

 

Rendons-à César ce qui est à César
et à Félicie Hervieux ce qui lui revient !

 

Jardins familiaux ou ouvriers, du 19° au 21° siècleL'article attribue l'invention des jardins familiaux à l'Abbé Lemire, et ce en 1896. Or, il se trouve que l'abbé n'a rien inventé.

La véritable inspiratrice des jardins familiaux s'appelle Félicie Hervieu et elle s'est attelée à promouvoir son idée dés 1889.

 

Elle est issue de la "bonne société" de Sedan et son observation de la condition ouvrière de sa région (industries textiles) la conduisit au constat suivant: fournir un lopin aux familles devait leur permettre d'améliorer leurs conditions de vie tout en luttant contre le désœuvrement et l'alcoolisme.  [ndlr: probablement ce que l'auteur de l'article du Mons & Vous appelle "équilibre social" et "autosuffisance alimentaire"...]

Vaincre les préjugés

Son intuition très juste s'était malheureusement heurtée aux calculs politiques de ceux qui auraient pu l'aider (le maire de Sedan par exemple), aux préjugés de sa classe (son milieu lui reprocha de ne pas s'être contentée de faire la charité...) et au machisme ambiant qui acceptait difficilement qu'une femme puisse s'occuper de ce genre de questions !

 

L'abbé LemireMais Félicie Hervieu était du genre tenace et elle s'est rapidement mise en quête de "la" personne qui pouvait l'aider à promouvoir son idée. Et c'est à ce moment que le député du Nord, l'Abbé Lemire, intervient dans l'histoire car, convaincu de l'intérêt de la démarche, il a usé de tout son entregent pour faire connaître les jardins familiaux, allant jusqu'à déposer une proposition de loi en 1894. L'histoire officielle n'aura retenu que le nom de l'abbé Lemire, mais les jardins familiaux ont pu connu des développements aussi importants que durables.


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Catégorie : Histoire
Posté par : Vincent Tondeux le 21-05-2023

Delgutte mons en baroeulLa sortie de l'ouvrage de Gilles Maury, retraçant la vie et l'oeuvre des Delgutte, stucateurs et céramistes monsois, a donné lieu à une séance de dédicaces à la bibliothèque municipale de Mons.Gilles Maury


L'affluence nombreuse en ce ensoleillé traduit bien l'intérêt des monsois pour "leur" patrimoine.

 

Profitons-en pour saluer l'action de l'association historique de Mons et de sa présidente Annie Beaurenaud, qui ont largement contribué à la collecte des informations ayant permis l'édition de l'ouvrage.


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Catégorie : Histoire
Posté par : Michel Lecoustre le 08-05-2023

En ce 8 mai 2011, nous célébrons le 56e anniversaire de la Victoire de 1945.
Je veux profiter de cette commémoration pour rendre hommage à toutes celles et tous ceux qui sont morts pour la liberté et pour la Nation lors de cet effroyable conflit mondial. Nous ne saluerons jamais assez leur courage, leur témérité, sans lesquels nous ne serions venus à bout de l'une des plus grandes barbaries de tous les temps. Comme le Président de la République l'a si bien dit à Colmar l'année dernière, "ils sont morts pour que nous puissions vivre".

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Catégorie : Histoire
Posté par : Vincent Tondeux le 01-03-2023

Michel ButorMichel Butor est né en 1926 à Mons-en-Barœul au 139 de la rue du Général de Gaulle.

L'inventeur du "Nouveau Roman"

Après son agrégation de philosophie, il exerce comme professeur de français et de philosophie. C'est en 1955 qu'il se fait remarquer dans un groupe littéraire appelé le "nouveau roman", en compagnie de Nathalie Sarraute, Claude Simon ou encore Alain Robbe-Grillet.

Il poursuit depuis sa carrière d'écrivain en solitaire.

Son oeuvre la plus connue est "La modification", un roman presque entièrement écrit à la seconde personne. L'image de l'auteur renvoyée par l'ouvrage est cependant très partielle, dans la mesure où Michel Butor a ensuite définitivement rompu avec l'écriture romanesque classique après "Degrés", en 1960, et "Mobile" en 1962. Michel Butor se positionne dans un espace plus proche de celui de la poésie que de l'écriture romanesque raditionnelle.

Hommage des monsois à un monsois illustre

Il est à l'heure actuelle l'un des écrivains vivants francophones de stature internationale reconnue et sa venue à Mons-en-Baroeul, le 5 mars 2011 permettra de lui rendre hommage.


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Catégorie : Histoire
Posté par : Vincent Tondeux le 17-09-2022

Delgutte, rue Jean-Jacques RousseauLes ateliers Delgutte

Les richesses de notre commune sont souvent insoupçonnées et il faut l'annonce de la parution d'un livre pour se souvenir des ateliers Delgutte, céramistes renommés et... monsois !

Ils résidaient, et travaillaient, rue Jean-Jacques Rousseau à Mons, mais cela ne les a pas empêchés d'être connus, et reconnus, dans toute l'Europe. De nombreuses constructions témoignent encore aujourd'hui de leur talent.

Une réalisation de Désiré DelgutteUn architecte, Gilles Maury, s'y est intéressé et en en a fait un sujet de thèse, découvrant à cette occasion les maisons Pagnerre. Son travail sur le château Vaissier, décoré par Désiré Delgutte, nous permet de découvrir l'art des céramistes et leur importance dans l'architecture de la première moitié du XX° siècle.

>>> lire l'article dans la VdN

 


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Catégorie : Histoire
Posté par : Vincent Tondeux le 31-10-2022

Un précédent billet (publié le 15 mars 2009) tentait de retracer la carrière politique monsoise de l'ancien maire, Marc Wolf. Figure politique s'il en est, il a fortement marqué l'image de la ville...

 

Ce billet était annoncé comme étant le premier d'une série. Nous souhaitons la poursuivre et faisons appel à vos archives (textes, récits, souvenirs, photos) pour préparer des articles sur les deux précédents maires de Mons en Baroeul, Raymond Verrue et Félix Peltier.

 

Si vous pouvez nous aider, merci de contacter la rédaction de l'irréductible monsois par courriel.


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Catégorie : Histoire
Posté par : rédaction le 03-09-2022

A l'occasion du centenaire du "Grand Boulevard" qui, même s'il ne dessert pas la ville de Mons en baroeul, n'en est pas moins un axe incontournable de la métropole lilloise, deux monsois "commettent" un nouveau livre d'hstoire.

Grand Boulevard

Hubert Henart et Jacques DesbarbieuxVoilà pour le titre. Les auteurs ne sont autres que Hubert Henart et Jacques Desbarbieux, bien connus des amoureux de l'histoire de Mons en Baroeul. Après avoir longtemps oeuvrés au sein de l'association historique de Mons, ils animent aujourd'hui une nouvelle association appelée Eugenies.

 

A l'occasion du centenaire du Grand Boulevard reliant Lille, Roubaix et Tourcoing, l'association Eugénies organise des "visites" itinérantes en Mongy (logique !). Elles sont prévues à l'occasion des journées du patrimoine (20 septembre 2009) et lors du centenaire officiel (6 décembre 2009)

 

>>> découvrir l'ouvrage dans la Voix du Nord

>>> tout savoir sur les visites en Mongy

>>> site officiel de l'association Eugenies


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Catégorie : Histoire
Posté par : Vincent Tondeux le 15-03-2023

Qui se souvient des maires de Mons en Baroeul ? L'histoire va vite et on oublie souvent ceux qui ont précédé (et parfois inspiré) l'équipe municipale actuellement en place...

 

Qui êtes-vous Monsieur Marc Wolf ?

 

Maire de Mons-en-Baroeul durant trois (longs) mandats, Marc Wolf a été -en 1977- un brillant jeune élu de 28 ans... nourri dans le giron du socialisme historique, baigné d'autogestion et de morale républicaine (de la bien pure, ultra-laïque et tout !), incorruptible comme on n'en recontre pas souvent... bref, un homme-de-gauche-comme-on-en-fait-plus !

 

De quoi se faire des ennemis en pagaille, aussi nombreux dans ses propres rangs que chez ses adversaires...

 

Relevons à ce propos des extraits du blog de Marc Prévost * (ndlr, Le Petit Théatre de Pierre Mauroy, devenu Le Petit Théatre de Martine Aubry) dans "Le Sourire du Loup**":

 

"Marc Wolf nous étonnera toujours. Il fut un brillant jeune homme quand il était maire de Mons-en-Baroeul. C'est lui qui a poursuivi une chimère sans jamais la rattraper, celle d'une politique de la vertu, par la vertu, et pour la vertu a-t-on envie de dire. Un savant cocktail à base d'autogestion, de désintéressement, et de morale publique. Avec Wolf, on ne faisait pas carrière pour soi, mais pour les autres ! Pendant plusieurs mandats, il sera plus qu'un poil-à-gratter pour les majorités socialistes formées à la politique de la diversion (Mauroy), de la duplicité (Mitterrand), ou du rapport de forces (Notebart). Référendums sur le droit de vote aux élections locales des immigrés, charges violentes contre le train de vie de l'assemblée communautaire, détestation des coups fourrés et de la realpolitik qui sert d'alibi aux faiblesses des uns et des autres,... Marc Wolf secouait tous les cocotiers de la métropole !

Un intégrisme qui le fera mettre au ban de ses alliés, effrayés par la perspective de ne plus pouvoir mijoter leurs recettes à l'insu des électeurs, tétanisés de devoir un jour étalonner leur propre éthique à l'aune d'un ayatollah qui se muerait, pensaient-ils, en Torquemada à la moindre responsabilité. Pierre Mauroy a fini par se lasser de cet esprit trop doué et de cette âme trop retorse, à mille lieues des pratiques délétères de la politique politicienne. Rien à voir avec la moraline dégoulinante des apparatchiks du PS ou d'ailleurs. Lui et ses colistiers, au seuil des écuries d'Augias, apparaissaient carrément comme des "Monsieur Propre" dont il fallait se débarrasser. (...) Depuis 2001, son "Quatre-Vingt-Treize" à lui, l'ére Wolf appartient au passé. Sa décision de "ristourner" à la collectivité monsoise, la cagnotte épargnée pendant des mandats par ses équipes municipales et abondée par leurs propres indemnités ne surprend personne. Tout comme de soumettre à un cahier des charges drastique l'emploi de cette ressource inespérée* : "on vous achète un château, vous en faites un centre aéré". Histoire de boucler la boucle".

 

L'ère Wolf a été caractérisée par une politique mélant la construction de nombreux équipements pour la ville et l'absence de services pour les habitants... il reste aussi dans le souvenir des monsois comme le maire de la gestion sans dette et des impôts locaux les plus bas de Lille Métropole. Mais le caractère de l'homme, sa vision idéologique de la société et des façons de faire dont on ne peut pas dire qu'elles mettaient de l'onctuosité dans les rapports humains ont fini par lasser ses plus fidèles supporters et la majorité des électeurs.

 

Au fait, en 1989, un des adjoints les plus prometteurs de Marc Wolf s'appelait Rudy Elegeest... cela vous dit quelque chose ?

 

* http://petittheatredemauroy.zeblog.com/282183-le-sourire-du-loup/

** les plus facétieux auront traduit d'eux-même...

 


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Catégorie : Histoire
Posté par : Vincent Tondeux le 15-02-2023

le blason de la ville de mons en baroeulIls sont déjà nombreux les sites qui parlent de l'histoire de Mons en baroeul et notre ville peut s'enorgueillir d'avoir en son sein une association historique dont les travaux ont permis de réaliser expositions, livres, sites internet et événements tout à fait passionnants...

 

Ce billet n'a d'autre ambition que de rappeler quelques fondamentaux et renvoyer les plus curieux vers les sources les mieux documentées...

 

Un village, un lieu de villégiature...

 

On sait relativement peu de choses sur le village de Mons en Baroeul avant le XVI ème siècle... le village est terre d'Empire (donc sous domination Autrichienne comme le reste de la Flandre) et ne relève pas de la châtellerie de Lille

 

Au XVIII ème siècle, devenue Française, la commune subit de plein fouet les événements qui touchent Lille, sa grande voisine. Le siège de 1708 la ruine presque complètement.

 

Elle restera longtemps un village peuplé d'agriculteurs, de maraîchers et d'artisans et sa première église paroissiale (Saint Pierre) ne sera construite qu'en 1844.

 

Le chateau Vandorpe (aujourd'hui détruit), sur la route de Roubaix à Mons en BaroeulElle commence à être à cette époque un lieu de villégiature prisé par les riches lillois, soucieux de calme et d'air pur (déjà les soucis écologiques !). Son architecture s'enrichit de belles demeures, essentiellement situées sur la route de Roubaix (devenue plus tard Daubresse-Mauviez avant de se vétir du patronyme du Général de Gaulle). C'est l'époque des "châteaux" qui démarre et il en reste encore aujourd'hui quelques beaux vestiges malgré les destructions opérées.

 

A la fin du XIXe siècle, le chemin de fer et le tramway sont à l'origine d'une première grande transformation de la ville et de l'augmentation de sa population. Un peu plus tard, la commune de Mons en Baroeul vit une nouvelle évolution avec l'arrivée massive de ressortissants Belges.

 

Les deux guerres mondiales l'épargnent relativement (au moins sur le plan des destructions) et la ville qui entame les années cinquante reste encore une charmante bourgade à caractère très rural... cela ne va pas durer, mais ceci est une autre histoire !

 

En savoir plus sur Mons en Baroeul :

>>> www.histo-mons.fr

>>> fr.wikipedia.org/wiki/Mons-en-Barœul

>>> www.fermesmons.blogspot.com


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