Ah que la vie serait belle si l'opposition ne s'opposait pas !
Ce 25 mars, notre maire était encore tout fier des succès socialistes aux régionales, qui sont pourtant plus le résultat d'un vote national que d'un soutien massif au candidat Elegeest...
Et malheureusement, à Mons, l'opposition URM reste combattive, n'en déplaise à ceux qui trouvent les conseils municipaux trop longs !
Débat houleux
Comme à son habitude, le maire ne supporte ni la contradiction ni le débat. On se croirait revenus à l'époque où un certain Marc Wolf traitait par le mépris toute forme d'opposition à son programme. Comme quoi "les chiens ne font pas des chats" (proverbe ch'ti).
Pourtant, les élus de l'URM se placent sous l'angle de la confrontation honnête des idées et des points de vue : confrontation franche mais sans mépris, débat sur le fond sans attaque personnelle. Cet angle n'est visiblement pas celui du maire.
Sur le fond
Nous avons choisi de ne pas voter le budget. Normal, car nous ne pouvons approuver certaines dépenses liées aux "grands travaux" (salle d'escalade grandiose et inutile, centre technique municipal trop luxueux) ni cautionner des dérives lentes mais continues de certains budgets de fonctionnement.
Nous avons exprimé le fait que pour nous, les dépenses doivent se concentrer sur ce qui peut améliorer la situation économique des Monsois ainsi que sur le logement social et le cadre de vie. Il y a trop de Monsois dont la situation est difficile pour consacrer des millions d'euros à des projets superflus.
Nous avons aussi voulu manifester notre mécontentement sur le sujet des terrains vendus pour 1 euro à l'organisme HLM Partenord, alors que l'agence France Domaine les évaluent à près de 300 000 euros. Normal encore dans la mesure où les organismes HLM n'ont pas besoin d'obtenir des terrains gratuitement pour équilibrer leur opérations de construction d'HLM. C'est d'autant plus choquant que sur l'opération en question, rue Milliez, Partenord va construire 7 petites maisons privées à côté des HLM. Prix de vente : à partir de 200 000 euros par maison ! La braderie de notre patrimoine communal va donc aider Partenord à faire de copieux bénéfices.
Rappelons que pour les 300 000 € que la ville aurait pu obtenir en vendant ces terrains à leur juste prix, nous aurions pu financer la rénovation d'une école. Effectivement, comme l'écrit La Voix du Nord dans son édition du 27 mars, ce dossier méritait un "clash".
D'accord ? Pas d'accord ?
Réagissez ! votre avis de citoyen, fut-il citoyen de l'opposition, a aussi le droit d'être exprimé et cette tribune est là pour vous !