Au rythme d’une visite par trimestre, les monsois sont désormais habitués aux rituelles visites des chantiers qui parsèment notre ville dans le cadre de la mise en œuvre de l’ANRU.

Ce 4 juin, c’était le 4° opus et les participants ont pu re-découvrir des chantiers déjà vus l’année dernière et désormais en bonne voie d’achèvement.

Notre attention a été attirée par la disparité de certains aspects « qualitatifs » de la mise en œuvre de deux immeubles aux vocations pourtant semblables.

Rue Paul Milliez, immeubles locatifs Partenord

Esthétiquement, le rendu est flatteur et, une fois livré, le bâtiment aura un aspect engageant. Ceci dit, la visite détaillée du chantier laisse entrevoir des manques importants en terme de qualité et certains choix techniques laissent rêveur. Les parements en bois placés au niveau du sol seront ainsi une proie idéale et leur fragilité aux dégradations peut faire douter d’une bonne tenue dans le temps.

Plus symptomatique encore est l’emploi d’un parement en plaques, certes esthétiques, mais fragiles et offertes à toutes les incivilités. La recherche du coût de construction le plus faible entraine parfois des choix curieux qui se traduiront obligatoirement par des surcoûts en terme d’entretien et de réparation. N’oublions pas que, pour cet ensemble, Partenord a bénéficié de conditions d’acquisitions de terrains particulièrement favorables (souvenez-vous, les terrains à 1 euro !) qui devaient en principe permettre d’améliorer la qualité de la construction. Marché de dupe ?

Résidence Touraine, immeubles locatifs Vilogia

Les moyens mis en œuvre ont ici permis de réaliser une résidence dont l’aspect qualitatif semble mieux correspondre aux exigences d’utilisation de l’immeuble. La construction répond aux normes BBC (bâtiment basse consommation) et offre des parties communes extérieures d’apparence plus « solide ». Notons qu’en plus il possède des parkings souterrains qui préservent mieux l’environnement visuel extérieur.

Sans parti pris

Nous ne défendons, ni n’attaquons, a priori, aucun des des deux bailleurs. Force est cependant de reconnaître que les résultats ne sont pas d’égal niveau. A nous d’exercer notre vigilance et dire ce qui doit être dit !