A l’évidence, le Maire de Mons a du être un fan des footballeurs de Saint-Etienne de la grande époque et, à chaque fois qu’il prépare un conseil municipal, il doit se repasser en boucle l’hymne des Verts:

Allez qui c’est les plus forts?
Évidemment c’est les verts
On a un bon public et les meilleurs supporters
On va gagner!
Ça c’est juré allez

Mais laissons-là les digressions et revenons un peu à la vraie vie,  à savoir le conseil municipal qui s’est déroulé ce 4 février.

Débat budgétaire

Le budget en a constitué le plus gros morceau et, même s’il est vrai que la ville jouit à ce niveau d’une situation enviable, nous ne devons pas nous voiler la face: continuer à engager la ville dans des projets immobiliers lourds (et qui entraîneront de surcroît des dépenses de fonctionnement lourdes) est un choix que le groupe URM refuse de soutenir. Comme le fait de laisser de coté des quartiers entiers de la ville qui ne bénéficient pas, certes, de la manne de l’ANRU.

Notre groupe s’est aussi opposé à la nouvelle taxe qui va désormais frapper les commerçants monsois qui utiliseront l’espace public à des fins commerciales (terrasses, rôtisseries, …). Non pas qu’elle soit très élevée, quelques dizaines voire quelques centaines d’euros annuels, mais tout simplement parce qu’elle risque de coûter plus cher à collecter que son rapport. On appelle cela la simplification…

Réactions

Les réactions des autres groupes ont été en tous points conformes aux habitudes: le groupe PS s’est réjoui du budget dans une unanimité confondante. Le groupe FN a voté contre en clamant bien fort « Attention à la lame de fond ». Les conseillers FN présents n’ont pas jugé utile d’expliquer clairement leur position, préférant en rester aux grandes phrases…

D’autres dossiers ont aussi été évoqués et feront l’objet de prochains billets.