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L’irréductible Monsois de mars 2009

Editorial

Chers Monsois, chères Monsoises,

Ce deuxième numéro de l’Irréductible Monsois marque notre volonté de nous inscrire pour longtemps dans la vie municipale monsoise. Nous avons été encouragés par les commentaires positifs qui nous sont parvenus en fin d’année dernière à l’occasion de la distribution du premier numéro.

De nombreux Monsois ont apprécié le fait de disposer d’une information alternative à celle diffusée par la majorité municipale. Le débat démocratique commence à s’installer dans notre commune malgré les commentaires méprisants de certains membres de la majorité municipale à l’encontre de notre publication.

Dans ce numéro, nous abordons des thèmes variés : le sujet sensible de la sécurité à Mons, l’évolution du budget de la commune, les dépenses très discutables de la municipalité (salle d’escalade), les enjeux des élections européennes de juin prochain.

Par ailleurs, sachez que nous avons désormais notre site Internet : www.irreductible-monsois.com dans lequel figurent toutes nos prises de position, auxquelles vous pourrez réagir en y apportant vos commentaires.

Bien fidèlement,
Jérôme Garcia
Conseiller municipal de Mons-en-Baroeul (UMP)
Président de l’Union pour le Renouveau Monsois

La CNIL et ses missions

Créée il y a trente ans, la CNIL est chargée de contrôler l’existence et l’utilisation des fichiers informatiques. Cette mission a pris une importance cruciale pour la défense des libertés individuelles, avec la montée en puissance des technologies informatiques.

Des fichiers de plus en plus nombreux et pas toujours bien tenus

La constitution d’un fichier de personnes part souvent d’un bon sentiment, en particulier lorsqu’il s’agit de répertorier des personnes ayant eu des comportements dangereux.

Néanmoins, la CNIL doit veiller à la conformité de ces fichiers avec la législation. Elle a récemment attiré l’attention du gouvernement sur le fait que le fichier de police appelé STIC qui répertorie à la fois les personnes mises en cause et celles condamnées est mis à jour dans des conditions imparfaites.

En effet, les classements sans-suites, les acquittements et les non-lieux ne sont pas systématiquement enregistrés.
Plus inquiétant, les sociétés américaines telles que Facebook ou Google s’arrogent le droit d’enregistrer toutes les données personnelles des utilisateurs de leurs sites sans limite de durée et refusent toute prise en compte de la législation française.

La traçabilité dans l’espace

A chaque fois que nous utilisons notre carte bancaire, notre téléphone, un GPS, une borne de péage, voire un parking public nous laissons une information électronique qui permet de suivre notre trace dans l’espace. La CNIL joue là un rôle essentiel afin d’éviter les usages abusifs de ces informations sur nos déplacements.
En résumé, la CNIL constitue une sentinelle indispensable pour parer aux dérives potentielles de technologies
informatiques de plus en plus puissantes.

Vincent Tondeux

Les très chères taxes du Conseil Général du Nord

“Nous sommes en période de crise, le pouvoir d’achat est menacé” clament les médias. Et la gauche de multiplier imprécations et manifestations de rue ! Le Conseil Général du Nord paraît, cependant, ignorer cette situation puisque sa majorité socialiste soutenue par le groupe communiste, a décidé une augmentation substantielle de la part départementale des impôts.

Les chiffres sont éloquents : taxe d’habitation : + 12,4 %, taxe foncière : + 18,6 %, taxe professionnelle : + 18,6 % !

Son Président, Bernard Derosier, invoque le désengagement de l’Etat et la suppression de la taxe professionnelle. Or, les hausses moyennes dans les autres départements n’excèdent pas les 3 % ! Quant à la suppression de la taxe professionnelle, elle ne devrait intervenir que de façon partielle et en 2010. Précisons que 89 % de ces augmentations ne concernent que des dépenses de fonctionnement et que 11 % seulement sont consacrés aux investissements.

En outre les taxes d’imposition avaient déjà augmenté sérieusement ces dernières années ; en 4 ans : 32% pour la taxe d’habitation, + 39% pour la taxe foncière et + 50% pour la taxe professionnelle ! Qu’en sera-t-il encore l’année prochaine pour les particuliers et pour les entreprises départementales, particulièrement ponctionnés par les élus de gauche ?
La coupe est pleine ! Pourquoi maintenir toutes ces collectivités territoriales qui se superposent ou se juxtaposent au détriment des citoyens qui doivent financer leur fonctionnement et qui ignorent la compétence exacte des unes et des autres.

La fusion des départements et des régions permettrait des économies avec :

  • la suppression des doublons en matière de compétence,
  • la diminution du nombre d’élus à indemniser,
  • la réutilisation ou la revente des bâtiments libérés,
  • la diminution du nombre de fonctionnaires par le non remplacement de tous les départs à la retraite.

Supprimer des dépenses somptuaires, réduire les dépenses de fonctionnement permettrait encore de faire de substantielles économies.
Quant à notre ville de Mons-en-Baroeul, voilà qu’elle s’engage à son tour vers des dépenses somptuaires dans ses projets de construction ; serait-ce là un phénomène de contagion dû aux contacts de plus en plus étroits de notre maire avec les élus socialistes ? Devant les réactions justifiées des élus de l’opposition, le Maire s’énerve et les accuse de manquer de hauteur de vue… Ne serait-ce pas plutôt que la majorité municipale, entraînée par un groupe socialiste très influent, s’éloigne des préoccupations essentielles des Monsois ?
Les élus de l’URM continueront à s’opposer fermement à cette dérive des dépenses qui ne permet pas de prendre en compte des projets beaucoup plus utiles pour la population.

René Delrieux

Sécurité à Mons-en-Baroeul : le débat doit avoir lieu

hotel-de-ville-02La question de la sécurité à Mons n’est jamais évoquée par notre maire dans ses interventions publiques. Or, il suffit de se plonger dans la lecture des articles de la presse locale pour s’apercevoir que Mons-en-Baroeul est, hélas, souvent citée dans la rubrique faits divers.

Pour exemple :

Décembre 2007 : “Un important trafic d’héroïne et de cocaïne est démantelé. La police saisit un demi-kilo
d’héroïne et 20 000 euros dans le cadre d’une affaire d’économie souterraine”

Juillet 2008 : “Des mineurs impliqués dans un trafic d’héroïne et de cocaïne”. La presse constate que les coups de filet anti-drogue se multiplient à Mons-en-Baroeul dans le secteur du Fort de Mons. Un trafic prospérait du côté des Sarts depuis 2 mois environ.

Août 2008 : “Trafics et stupéfiants : la police a procédé à de nouvelles arrestations cette semaine”. Une fuite spectaculaire, une vieille dame bousculée, deux policiers blessés au cours de cette arrestation.

Décembre 2008 : “Braquage du magasin Lidl de la rue Maréchal Lyautey”. Le malfaiteur s’enfuit mais quelques heures plus tard, c’est le café de la Mairie, rue du Général de Gaulle, qui est victime d’un vol à main armée par le même individu.

Nous ne pouvons tolérer de tels actes et encore moins admettre que le débat soit occulté. Ces évènements dégradent l’image de Mons dans la métropole. Nous proposons l’installation de la vidéo protection dans les endroits sensibles de notre commune, comme cela existe déjà dans le métro. Cette solution adoptée dans de nombreuses communes s’accompagne toujours d’une baisse desfaits constatés dans les zones équipées. Par ailleurs, nous souhaitons une résidentialisation progressive des entrées des immeubles du Nouveau Mons, c’est-à-dire la création d’espaces privatifs et clôturés autour des immeubles et de leurs zones de stationnement afin de limiter l’intrusion d’individus étrangers aux immeubles.
C’est en menant une politique volontariste, en lien étroit avec les polices nationale et municipale, que nous améliorerons la tranquillité et la sécurité des Monsois.

Jérôme Garcia

Guerre des nerfs, histoire d’un conseil municipal mouvementé

Le conseil municipal du 12 février dernier a été marqué par la perte de contrôle du Maire, qui a décidément des difficultés à admettre les critiques. Voici quelques morceaux choisis des débats du dernier conseil.

Le Débat d’Orientation Budgétaire

En 2009, les dépenses de fonctionnement augmenteront plus vite que les recettes. La ligne budgétaire est de plus en plus d’obédience socialiste : le document fourni par la majorité fait allusion à un soi-disant désengagement de l’Etat, éternelle rengaine du PS. C’est oublier qu’en cinq ans, l’Etat a apporté 1,4 million d’euros par an en plus à Mons-en-Baroeul par l’augmentation de la dotation de solidarité urbaine. La crise financière y est aussi pointée du doigt : on la met à toutes les sauces alors même qu’elle n’a pas d’effet sur les recettes de la ville ! Résultat de ce dérapage des dépenses : on puise dans les réserves pour financer des projets luxueux : un nouveau centre technique municipal et une salle d’escalade (nommée bizarrement “salle de sports extrêmes”).

Le maire nous assure pourtant que “nous sommes dans un paradis fiscal”. Or notre commune perd des habitants alors que des villes aux taux plus élevés en gagnent (par exemple Lambersart ou La Madeleine). Au même moment, les élus PS du Département, augmentent une nouvelle fois les impôts avec l’excuse du … désengagement de l’Etat bien sûr !

Le centre technique municipal, la Salle d’escalade et les gadgets écologiques

Notre Maire girouette (gauche, puis centre-droit, puis gauche) se découvre à présent une fibre écologiste. Par conséquent, il croit bon de mettre une dose de HQE (Haute Qualité Environnementale) dans tous les projets de construction municipaux. Certes, il répond à une obligation légale depuis le « Grenelle de l’environnement » mais en y mettant un zèle sans limites. Tout cela coûte cher : 4 millions d’€ pour le centre technique municipal. L’agglomération de Colmar qui est quatre fois plus peuplée que Mons vient d’achever son centre technique pour la moitié de cette somme, tout en respectant les normes HQE. Quant à la salle d’escalade, astucieusement couplée à une nouvelle salle de musculation plus vaste pour l’association force athlétique (afin d’atténuer les critiques), elle coûtera près de 3 millions d’€ ! Est-ce vraiment un équipement utile à la majorité des Monsois ? Il n’y a pas de club d’escalade à Mons et celui de Villeneuve d’Ascq ne veut pas déménager chez nous. Encore plus fort : il existe déjà un mur d’escalade au nouveau collège Descartes ! Il aurait été moins coûteux de passer des conventions avec le collège.

Pour ce projet également, la mode écologiste fait rage : 230 000 € de surcoût pour un toit photovoltaïque, qui ne réduira pas les émissions de CO2, puisque l’électricité que nous achetons en France est produite avec des techniques nucléaires et hydroélectriques qui n’émettent pas de CO2.

Nous pensons qu’il faudrait plutôt consacrer nos ressources à l’amélioration du cadre de vie des Monsois : embellissement des espaces publics, démolition et reconstruction des logements sociaux vétustes, plantations
d’arbres, etc…

La convention financière pour la rénovation du nouveau Mons (projet ANRU)

Nous avons toujours considéré l’opportunité donnée par le gouvernement Raffarin de lancer le projet ANRU
comme essentielle pour Mons. Sans cette opportunité, la majorité municipale n’aurait jamais pensé à rénover la
ville : ce n’était pas dans son programme. Forts de cette position, nous avons voté pour cette convention financière tout en émettant quelques critiques constructives (souhait d’un engagement écrit sur la garantie de relogement à Mons pour ceux qui le souhaitent, nécessité d’attirer des emplois au coeur du Nouveau Mons, etc.).

Pourtant, le Maire s’est emporté violemment contre son opposition, en nous accusant de « faire de la politique », sous prétexte que nous critiquons certains points précis du projet. Faire de la politique serait donc un gros mot ? Il nous a fallu rappeler que le mot politique vient du grec Politikè : science des affaires de la cité. Il s’agit d’une activité noble qui exige sens du service de l’Etat, fidélité à des principes et capacité à accepter le débat. Cette haute vision de la politique nous éloignera toujours des nombreux élus qui varient selon le sens du vent, négocient discrètement des places au plus offrant et cachent sous le mot consensus leur peur du débat d’idées.

La Convention culturelle, “Lille 3000-Europe XXL”

Pour la troisième fois, le seul événement culturel d’envergure communautaire est le recyclage de “Lille 2004″. Mons, qui dispose d’une “Maison Folie” au Fort, s’est vue attribuer une programmation dont on peut regretter le manque de panache alors que le Maire est Vice-président aux Grands Evènements à la communauté urbaine de Lille. Cette fonction aurait dû lui permettre de donner à Mons une autre envergure à cet événement. Serait-ce un manque d’ambition ? Il est souhaitable pour la richesse de la vie culturelle à Mons-en-Baroeul comme dans la Métropole de trouver de nouvelles sources d’inspiration !

Jordi Zuniga

Événements à venir

  1. Exposition des peintres chinois

    2 septembre à 14 h 30 min - 6 septembre à 18 h 00 min
  2. Faîtes du sport !

    13 septembre à 14 h 00 min - 18 h 00 min
  3. Foulées du Fort

    27 septembre à 15 h 00 min - 17 h 00 min

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