L’Irréductible Monsois de février 2012

4 ans d’action au conseil municipal,
7 thèmes pour faire le bilan

Chers Monsoises, chers Monsois,

Nous vous proposons dans ce nouveau numéro de l’Irréductible un bilan de l’action de la majorité municipale accompagné des propositions d’actions  que nous voulons défendre dans le but d’améliorer  la vie des Monsois.

Au-delà de son rôle d’opposition, L’URM défend un nouveau projet municipal, qui a pour priorité la résolution des graves problèmes économiques et sociaux de notre commune. Nous avons organisé ce tour d’horizon autour de 7 thèmes, qui couvrent l’action municipale.

1 - L’emploi et l’activité économique

Encéphalogramme plat du côté de la mairie

Plus de 2000 chômeurs à Mons ! alors que Lille, Marcq-en-Barœul,  La Madeleine connaissent un certain dynamisme, Mons reste à l’écart.

Cette situation ne semble pas inquiéter le maire, car aucune action forte n’existe pour s’attaquer à ce problème.

La majorité municipale se borne à financer des structures d’accompagnement: la maison de l’emploi et la mission locale. C’est nécessaire mais complètement insuffisant.

Ce que nous proposons

1. La création de petits bâtiments à loyers réduits pour des activités artisanales ou de service, réservés en priorité aux Monsois.
2. L’acquisition des cellules commerciales abandonnées pour les louer à des commerçants auxquels la commune proposerait de s’installer.
3. La réalisation d’immeubles de bureaux à proximité des stations de métro afin d’accueillir des emplois.
4. Une personne consacrée à 100 % à l’accompagnement des entreprises, petites ou grandes, et des commerçants.

2 - Le cadre de vie

Plan ANRU en retard et insuffisant, Vieux Mons et bas de Mons oubliés

Il a fallu pas moins de 6 ans pour que Mons-en-Barœul finisse par avoir un plan de rénovation urbaine. Le projet va dans le bon sens mais est insuffisant car il ne s’occupe que d’une partie du Nouveau Mons et il n’achève pas véritablement d’unifier le territoire communal.Le Bas et le Haut de Mons sont également des quartiers en souffrance et méritent un nouveau souffle urbain, qui manque dans le plan de rénovation urbaine.

Ce que nous proposons

1. La réalisation d’une étude urbaine à l’échelle de Mons-en-Barœul pour engager la réflexion et donner une feuille de route sur le développement de Mons dans les prochaines années.
2. L’amélioration du cadre de vie de chaque quartier par la mise en place d’un plan annuel d’investissements construit  avec les demandes des riverains et l’étude urbaine.
3. Un rôle renforcé des correspondants de quartier, véritables liens entre la population et les élus sur ces sujets.

3 - Les écoles et la petite enfance

Bien mais peut mieux faire

La construction de la nouvelle école Boulevard Napoléon 1er et la rénovation de l’école Guynemer vont dans le bon sens.En revanche, d’autres écoles, comme La Paix ou la Fontaine méritent d’importants travaux de rénovation.S’agissant de la cantine scolaire, nous dénonçons l’envolée de 75% entre 2003 et 2010 du prix des repas payés par la municipalité au prestataire de restauration : ce prestataire utilise le prétexte du bio pour « saler l’addition » et la mairie suit !

Ce que nous proposons

1. Accentuer le programme de rénovation des écoles.
2. Renforcer les structures de garde d’enfant.
3. Mettre en place un nouveau contrat de restauration scolaire, qui privilégie les produits du terroir et de qualité, au bon prix.
4. Développer les actions éducatives pour une bonne alimentation des enfants.

4 - Les personnes âgées

Les animations sont là, mais la politique de logement est mauvaise

Mons remplit son rôle en matière d’animations : banquet des aînés, voyage annuel, colis de Noël. C’est la prolongation de ce qui existait sous l’ancienne majorité.En revanche, l’état dégradé de la résidence des Mille Roses n’est pas acceptable.De plus, la concentration de tous les équipements pour personnes âgées dans un seul secteur du haut de Mons (Mille Roses, Cèdres, Bruyères, accueil de jour, nouveaux logements de la plaine Picasso) n’a aucun sens : on nous crée un quartier réservé aux seules personnes âgées !

Ce que nous proposons

1. Le maintien des animations et des services existants pour les personnes âgées.
2. La réhabilitation ou la reconstruction de la résidence des Mille Roses.
3. La création d’une « carte senior » qui donne droit à des réductions pour des activités culturelles et sportives4. La répartition des structures pour personnes âgées sur l’ensemble de la commune, en privilégiant le bas de Mons, qui manque de logements adaptés aux personnes âgées.

5 - Le sport et la culture

3 millions d’euros gaspillés pour une salle d’escalade

Nous avons plusieurs fois dénoncé la gabegie qui consiste à construire pour la seule fierté du maire une salle d’escalade dans une commune qui n’en a pas besoin. Ce caprice a coûté aux Monsois 3,3 M€ (pour un budget initial de 2 M€, qui a explosé au fil des surcoûts).En cette période de rigueur budgétaire, ce gaspillage d’argent public est plus que jamais insupportable.

Ce que nous proposons

1. La fin des projets dispendieux et inutiles pour la population.
2. Un plan de rénovation des équipements vieillissants – réalisable pour un coût relativement réduit.
3. L’accueil de grands évènements sportifs et culturels à Mons.4. Une programmation culturelle plus diversifiée, qui n’oublie pas les arts classiques, les traditions du Nord et les arts d’Europe, d’Afrique ou d’Asie.

6 - La sécurité

L’aveu d’impuissance

Malgré une baisse du nombre de faits de délinquance à Mons depuis 2002, la situation reste insatisfaisante : des incendies de véhicules, de nombreuses incivilités, des dégradations sur les biens publics et privés.En 3 ans, le thème ne fut qu’une fois au conseil municipal, pour se plaindre, avouer l’impuissance de la municipalité et demander des effectifs de police supplémentaires. Hélas, le comportement  du maire vis-à-vis du gouvernement et du préfet ne permet pas d’établir un dialogue constructif avec l’Etat.

Ce que nous proposons

1. L’installation de la vidéo-protection dans quelques lieux critiques. Ce projet peut être financé pour moitié par le ministère de l’Intérieur.
2. La création d’un « correspondant tranquillité » par quartier, choisi parmi le conseil municipal, chargé d’écouter la population et de faire remonter les problèmes pour action.
3. Une vraie coopération entre la municipalité et les forces de police.

7 - La démocratie municipale

Agressions verbales, opacité : ça suffit !

A plusieurs reprises, nous avons dû faire face à des agressions verbales du maire à l’encontre de notre équipe, et en particulier contre Fernande Musslin, notre doyenne. C’est inadmissible.De plus, les projets municipaux sont systématiquement préparés dans le secret, sans concertation. Les élus d’oppositions ne sont informés qu’au dernier moment et les projets ne sont présentés à la population qu’une fois « ficelés ». La mairie ne laisse aucune marge de manœuvre à la population pour proposer des modifications.

Ce que nous proposons

1. Le respect par le maire des règles élémentaires de comportement vis- à-vis de son opposition et des personnes qui ont des opinions différentes.
2. Une information des citoyens en amont des projets : ne plus attendre que les projets soient définitivement figés pour tenir des réunions d’information.
3. L’organisation de votes citoyens pour permettre aux Monsois de choisir entre plusieurs options sur un projet municipal.