L’irréductible Monsois d’octobre 2008

Editorial

jerome-garcia Grâce à l’effort de notre équipe bénévole, la droite et le centre Monsois ont désormais un petit journal d’information.

L’objectif de cette feuille est de créer le débat à Mons-en-Baroeul sur tous les sujets qui concernent la vie dans notre commune.

Beaucoup de choses peuvent être améliorées à Mons. Ces quelques pages ont la modeste ambition de vous présenter idées,  propositions et réactions. Nous mettrons les pieds dans le plat lorsque cela sera nécessaire.A l’opposé du ton souvent mielleux du journal municipal « Mons & Vous », ce journal vous informera sur ce qui se passe réellement à Mons, car la majorité municipale ne vous dit pas toujours tout…

En tant qu’élus de l’opposition, il nous incombe de vous informer des projets qui se préparent dans l’opacité, ou de rectifier des présentations biaisées. « L’Irréductible » pourra parfois susciter la polémique; il ne cherche pas le consensus mou. Pourquoi se priver du débat ? C’est l’un des moteurs de la démocratie, il permet à chacun de progresser et de se forger une opinion.

Par delà les désaccords avec la majorité actuelle, au fil des numéros, nous exposerons nos propositions et construirons avec vous une vision d’un avenir plus ambitieux pour Mons-en-Baroeul.

Bien fidèlement,
Jérôme Garcia
Conseiller municipal de Mons-en-Baroeul (UMP)
Président de l’Union pour le Renouveau Monsois


 Rénovation urbaine, vers un nouveau fiasco ?

rue-poissonnier170 Millions d’euros de travaux pour rénover le Nouveau Mons, détruire et reconstruire des logements HLM, en rénover d’autres: c’était le projet phare de la municipalité.

Hélas, après plus de 5 ans d’études (le premier projet étudié par une agence d’urbanisme fut conçu début 2003), la municipalité n’a obtenu qu’un dixième des crédits demandés !

Aucune date n’est fixée à ce jour pour la présentation par le maire d’une nième version du projet au siège parisien de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). Or, sans passage par l’approbation des experts de l’ANRU, pas d’attribution de crédits. Le maire déclare sans rire dans les colonnes de La Voix du Nord (27 juin 2008) qu’ « à vouloir faire les choses trop rapidement, on commet des erreurs », alors que Lille, Hem, Roubaix, Wattrelos et Lambersart ont déjà obtenu leurs crédits depuis longtemps et engagé les travaux.

Voici une petite chronologie d’un projet conduit de manière déplorable :

  • Avril 2003 : première étude détaillée par un cabinet d’urbanisme. Projet de destruction et reconstruction de 900 logements, réhabilitation de 1200 logements, création d’un centre ville.
  • Novembre 2004 : réunion publique de « concertation » organisée par la mairie : aucun projet présenté aux Monsois, mais des élus assénant des généralités sur l’importance d’une concertation. Le maire annonce que l’on ne détruira pas plus de 300 logements.
  • Début 2005 : le chef de projet employé par la ville est remercié par le maire sans raison apparente.
  • Avril 2005 : nouvelle étude d’urbanisme : Cette fois, ce sont 403 destructions et 2286 réhabilitations qui sont proposées.
  • Novembre 2006 : examen du projet en « Réunion Technique Partenariale » avec les parties prenantes. Le projet y est vivement critiqué dans son contenu, sa présentation et le coût des opérations. La municipalité doit revoir sa copie.
  • Mars 2007 : seulement 10% des crédits sont approuvés, afin de lancer quelques petites opérations et de nouvelles études.
  • Janvier 2008 : nouvelle étude d’urbanisme : 403 destructions et 842 réhabilitations. On ne parle plus de nouveau centre ville.
  • Juillet 2008 : le maire écrit au directeur général de l’ANRU afin de demander « avec insistance » (!)  la date de la présentation du projet en commission d’engagement. Dans son courrier, il s’auto félicite en attribuant son score à l’élection municipale à « l’appropriation » du projet par la population…
  • Octobre 2008 : aucune nouvelle de la part de la municipalité sur l’avancement du projet

A travers les quartiers de Mons

Quartier du fort

3 maisons à abattre pour ouvrir une petite rue : cher et inutile…

Rue de Bretagne, la municipalité a un projet étrange : acheter trois maisons pour les abattre et ouvrir une petite rue vers le Fort de Mons (pas une « artère » mais une « veine » selon les déclarations à la presse). Coût de l’opération : plus de 650 000 € pour acheter trois maisons, plus le coût de démolition et de construction de la rue. Au total, une facture qui pourrait atteindre le million d’euros : cela fait cher de la veine ! Autre détail : deux propriétaires ne veulent pas vendre leur maison.

Les élus de l’URM ont écrit à la municipalité pour exprimer leur opposition à ce projet. A ce jour pas de réponse.

 Les sarts

Décès de Joseph Beuscart, ancien conseiller municipal

beuscartNé en 1922, Joseph Beuscart est arrivé à Mons en 1959, dans le nouveau quartier des Sarts. Il intègre rapidement l’équipe du maire Félix Peltier en 1965 comme conseiller municipal CDS (centriste). Il reprend cette fonction sous le mandat du maire Raymond Verrue.

Très actif dans son quartier des Sarts, il s’occupait des locataires attributaires d’un logement. Il organisa les festivités des 20 et 25 ans de son quartier. Père de 7 enfants, il fut impliqué dans l’association des familles de Mons. Au parc du Barœul, il participait au repas des aînés. Il fut également un artisan de la réussite des centres aérés et des colonies de vacances de Saint Jean Bosco.

Depuis 1980, il s’était retiré avec son épouse au 18ème étage de la Résidence de lŽEurope. D’une disponibilité constante et d’une amabilité sans faille, il a laissé chez ses amis un souvenir inoubliable.

Fernande Musslin

 Haut de Mons

 Le maire tente de faire capoter un projet de commerces monté par des jeunes Monsois

friche-bpBelle initiative de jeunes du Nouveau Mons qui viennent d’ouvrir deux commerces sur la friche BP, rue du Général de Gaulle. L’un vend des cuisines, l’autre propose des services de lavage manuel de voiture. Hélas ! Notre maire, pour des raisons non exprimées, a tout fait pour empêcher ce projet qui crée pourtant des emplois: intimidations, tentative d’arrêter les travaux d’aménagement du bâtiment via une procédure abusive, procès d’intention sur l’honnêteté de ces jeunes Monsois, etc…

Pourquoi cette hostilité ? La municipalité rêve de racheter le terrain et ne veut donc pas que les bâtiments de l’ex station-service soient loués.

Malgré ces vicissitudes, les commerces ont pu ouvrir. Nous leur souhaitons un bon succès.

 Reconstruire le commerce à Mons

« Les boutiques sont à Lille, les hypermarchés à notre porte, les supermarchés sont suffisamment nombreux à Mons-en-Baroeul. »

Certains se satisfont de cette situation et se retranchent derrière un trop facile: « de toute façon, le commerce est une compétence de la communauté urbaine… » Ce n’est pas de cette façon que raisonne l’opposition municipale. Les actions menées par les équipes municipales de plusieurs communes limitrophes portent leurs fruits. Des implantations de commerces de proximité réussissent parce que ces communes les ont accompagnées et soutenues.

L’exemple de  Marcq en Baroeul
A Marcq, un service est en charge de l’accueil des commerces et des petites entreprises. Les projets de nouveaux commerces ou de rénovations peuvent être aidés par la municipalité grâce à des prêts bonifiés. Un prix récompense chaque année un commerce nouveau.

Alors, pourquoi pas à Mons ? Dans de nombreux quartiers, notre ville manque encore de commerces. Notre volonté est d’aider les porteurs de projets à s’implanter en créant un environnement favorable et en offrant un accompagnement financier et technique de qualité.

Vincent Tondeux

Recevoir les alertes